Nous sommes nombreuses à avoir des enfants en bas âge et rapprochés. Le quotidien avec notre chère marmaille est parfois sportif car la petite enfance est aussi adorable qu’épuisante ! Voici quelques astuces qui pourraient aider :
S’imposer des rituels
- Les enfants en bas âge manquent d’autonomie sur beaucoup de choses. Pour gagner du temps, on peut déjà s’imposer un petit rituel de rangement pour les objets dont on doit se servir tous les jours. Que la brosse à dent, à cheveux, les couches, le lait, le sac de crèche ou école, son sac à main avec ses clefs… soient TOUJOURS à la même place peut éviter des crispations/ crises-passions et une perte de temps inutile le matin !
Changer ses habitudes
- Faire prendre les bains tout de suite en rentrant même à 16h45/17h ! Cela peut paraitre bizarre en tant qu’adulte mais au final … Pourquoi pas ! Pour les petits, c’est le moment pour eux de passer à autre chose, de se détendre. Cela leur permet aussi d’avoir, ensuite, un temps de jeu plus long et ininterrompu jusqu’au diner. C’est une astuce donnée par mon mari, et qui fonctionne bien !
Simplifier les repas
Un déjeuner simple, rapide et joyeux
- Ne pas se prendre la tête pour les repas ! Le capital sympathie-sagesse dépassant rarement les 15/20 minutes chez les enfants en bas âge, nous n’avons donc que 15/20 minutes pour préparer un diner potable. C’est rien ! Alors oublions les diktats des légumes à tout prix, bio et home-made
sinon tu es une bad mum ! On verra ça plus tard quand ils seront plus grands ! Et on fait super simple. Ce qui ne veut pas dire « malbouffe ». Gardons les repas plus élaborés et les grands combats d’éducation sur la nourriture pour le week-end. Déjà quand on est deux adultes à gérer, ce n’est pas la même chose !
- Laissons-les manger tout seuls au maximum pour favoriser leur autonomie et laissons l’aspirateur à portée de main, dans la cuisine ! Un petit aspirateur de table peut s’avérer très commode.
- Les tout-petits n’ont pas forcément déjà ce plaisir de manger, de s’assoir ensemble et de partager un bon moment. Leur ventre a faim, certes, mais cela reste d’abord un besoin vital et non social. Ils ne racontent pas forcément leur journée et ne se lancent dans des débats existentiels. Très vite cela peut tourner en « cacaboudin-prout» et je-crache-mes-pâtes-par-terre-parce-que-c’est-drôle ou alors je-me-dispute-parce-que-je-voulais-l’assiette-rose, ou encore je-me-dis-qu’en-fait-je-n’aime-plus-les-petits-pois et je crie, hurle… ou encore je-suis-bien-trop-fatigué-pour-manger. La petite histoire ou la chansonnette peut sauver nos repas (pareil, on pourra revoir le « on ne chante pas à table » après 3 ans !). Cela permet de détourner l’attention du « devoir de manger » avec une distraction sympathique ! L’attention détournée, le repas devient potentiellement un bon moment !
Un dîner de bonne heure et de bonne humeur
- Quant au diner, 18h/18h30 est une bonne heure pour les tout-petits. D’une part parce qu’ils ont faim à cette heure -ci et que quand les petits estomacs ont faim, tout est plus difficile. D’autre part, cela nous laisse un moment de jeu tranquille, une fois tout terminé. Après avoir accompli toute la « logistique » du soir avec nos bambins, on est plus détendue pour prendre le temps des histoires et câlins du soir pour un coucher à 19h30 qui nous permet d’avoir une grande soirée car qui dit petits enfants, dit aussi couchers tôt et possibilité d’une grande soirée sans se coucher tard pour nous aussi !
Anticiper
- Je n’y croyais pas avant de l’avoir expérimenté, mais préparer les sacs des enfants et le petit déjeuner sur la table la veille s’avère aussi un sacré gain de temps le matin.
- Idéalement se lever et se préparer tranquillement avant de lever ses enfants permet d’être plus en forme pour répondre aux sollicitations du matin. Je dis « idéalement » car les 1-3 ans aiment bien, souvent, se lever à 6h !
Ceci sont quelques astuces mais vous en avez sûrement plein d’autres que vous pouvez nous partager, y compris celles qui ne vont pas dans le sens de la « maman parfaite » !
En effet, la petite enfance nous demande beaucoup physiquement et nerveusement ; il s’agit donc de choisir ses combats du moment et de profiter de tout ce qu’il y a de bon à prendre.
Marie-Gabrielle GERARD
