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Vous rêvez d’être entourée, bichonnée, conseillée et accompagnée pendant votre grossesse, votre accouchement et/ou votre post-partum ? Découvrez avec nous le métier passionnant de doula. Saviez-vous que doula signifie servante en grec ? La doula est une personne qui se met au service d’une autre femme pour l’accompagner pendant toute la période de la périnatalité. Le métier de doula n’est pas le métier de sage-femme (et ne la remplace pas !).
On vous emmène à la rencontre de Pauline (@9moisdemoi), doula qui accompagne les femmes enceintes pour qu’elles prennent soin d’elles (et pas que…) !
Pauline : La doula est là en complément des missions d’une sage-femme. Nous n’intervenons pas sur le plan médical. Nous apportons un soutien émotionnel et une aide logistique à la maman. Entre autres, nous aidons la future maman à écrire son projet de naissance, à préparer la naissance, à anticiper les changements dans le couple et à prévoir le post-partum avec des listes de ressources (professionnels à contacter…). La doula est là pour la maman mais elle est également présente pour le couple. Son objectif est d’aider la femme à être actrice de son accouchement et la remet au centre de celui-ci. Elle donne toutes les informations nécessaires afin d’avoir l’accouchement le plus proche des souhaits de la maman.
Pauline : Nous accompagnons parfois les futures mamans avant même la conception du bébé. L’idéal est de commencer le suivi dès le début de la grossesse pour apprendre à se connaitre et tisser ensemble un lien de confiance. La grossesse est quelque chose d’intime. C’est donc impossible d’intervenir et donner des conseils si le lien de confiance n’est pas en place. Lors des premiers rendez-vous, on apprend à se connaitre. Souvent, on échange sur le métier de doula, et nous parlons des attentes de la maman, afin de savoir si on va pouvoir travailler ensemble pendant la grossesse, au moment de la naissance (si tel est le souhait du couple) et en post-partum.
Le but est d’accompagner la maman (et le papa) pour qu’ils puissent vivre sereinement la grossesse et se préparer à l’accouchement dans la douceur. Bien souvent, nous échangeons sur les positions spécifiques pour soulager la douleur, sur les points d’acupression. Parfois aussi, on apprend au papa les massages qu’il peut réaliser… Le couple va éprouver ces outils pour s’approprier ceux qui vont le mieux lui convenir. La majorité des femmes qui viennent me voir souhaitent un accouchement le plus naturel possible. Mon objectif est de leur donner les outils pour aider la femme à rester dans sa bulle pendant l’accouchement.
Pauline : La doula va « démorceller » le parcours de grossesse, parcours où les rendez-vous se succèdent sans arrêt . Elle devient la référente de la maman et plus largement du couple. Lors de nos rendez-vous, la maman n’a pas besoin de répéter son parcours de vie, car je le connais grâce aux séances où nous avons appris à nous connaitre. C’est une relation privilégiée qui existe entre la maman et la doula. Nous accompagnons le couple, en aidant chacun à trouver sa place dans cette nouvelle vie. On les aide à favoriser la communication entre eux lors de ce grand chamboulement en faisant circuler la parole.
Pauline : Certaines doulas proposent ce service d’accompagnement pendant l’accouchement. Si c’est le cas, elles ont un service d’astreinte cinq semaines avant la date du terme. La doula n’intervient pas dans le domaine de la sage-femme. Elle apporte un soutien émotionnel, psychologique et logistique à la jeune maman et au papa ! L’objectif est que la femme puisse rester dans sa bulle et que les hormones nécessaires au bon déroulé de l’accouchement puissent se libérer. Nous sommes les gardiennes de cette espace pour que l’accouchement se déroule le plus naturellement possible. La doula va rassurer la maman qui peut ressentir de l’anxiété dans l’enceinte d’une structure médicalisée. Elle peut également intervenir en plateau technique ou en accouchement à domicile, mais jamais en remplacement d’une sage-femme.
Pauline : la doula apporte de la douceur en post-partum ! Elle peut garder le bébé pendant que maman profite de sa douche. Elle peut aller faire des petites courses d’appoint, accompagner la maman à un rendez-vous médical avec bébé si le conjoint n’est pas disponible… Nous pouvons aider à la logistique mais pas seulement. Par exemple, nous pouvons accompagner l’allaitement sans pour autant prendre la place d’une conseillère en lactation, un peu à l’image d’une marraine d’allaitement. De mon côté, je propose un soin rebozo, rituel mexicain avec une écharpe qui vise à resserrer le bassin de la maman qui vient d’accoucher. Ce soin soulage les nombreuses tensions post-accouchement.
Pauline : Tout simplement, pour être entourée et tisser une relation de confiance de femme à femme. Les femmes « manquent de village ». Le risque de dépression est important en pré ou post-natal. Nous, les doulas, nous souhaitons prévenir les difficultés en donnant des conseils éprouvés. Dans la formation de doula, on nous demande de faire une veille constante pour se mettre à jour et pouvoir conseiller au mieux les femmes.
A noter que ces frais ne sont pas pris en charge par la sécurité sociale. Un accompagnement est constitué d’environ 5 séances d’environ 2 heures. Compter un budget d’environ 600 euros.
