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"Tout le monde me disait que la naissance était un moment incroyable…."

 
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Comment commencer ? Comment dire ces choses qui font partie de ce qu’il y’a de plus douloureux en moi… ?

Ce bébé, je le voulais, je le désirais très fort et avant même qu’il ne soit dans mon ventre, je l’aimais déjà. Jamais je n’ai imaginé à quel point j’allais pouvoir descendre si bas. On ne prépare pas une maman, une future maman à ça…

A mon plus grand bonheur, je suis rapidement tombée enceinte. Presque tout de suite, j’ai eu des nausées, des vomissements, mais à tel point que je vomissais du sang. Malgré tout, je me sentais bien avec mon gros bidon : j’avais créé quelque chose, j’avais créé un petit être unique avec tout mon amour.
J’avais créé la vie et la vie, c’est plus fort que tout, non ?
Bref, malgré les petits et gros maux de la grossesse, je me sentais forte et belle pour la première fois de ma vie.

Les deux dernières semaines de grossesse ont tout de même été difficiles : fatigue, douleurs physiques… et puis le bébé prenait énormément de place à l’intérieur de mon corps. Il m’empêchait de respirer, il poussait sur mon estomac provoquant des remontées acides, il appuyait sur ma vessie, mes intestins, il m’écartelait. J’avais l’impression que ce bébé, mon bébé, prenait pleinement possession de MON corps… Il me grignotait de l’intérieur et ça devenait intolérable.

Un accouchement vécue comme une torture

Le travail a commencé : bébé s’est enfin décidé à sortir.
Là, mélange d’excitation, d’angoisses, de soulagement et pas trop de temps pour réfléchir : J’ai vécu cet accouchement instant par instant, je ne savais pas trop ce qui ce passait, alors je « m’observais ». De plus, les contractions n’étaient pas douloureuses plus que ça, enfin par rapport à ce qu’on m’en avait dit.

À mon arrivée à la maternité, la sage-femme a voulu me poser un spéculum, sensation insupportable, comme une première violation de mon intimité. En salle de travail, le moment des « poussées » est rapidement arrivé. J’étais tellement concentrée et obnubilée sur le fait que la sage femme mette ses doigts à l’intérieur de mon vagin et appuie sur le périnée, pour « aider » le bébé à sortir pendant les contractions que je n’arrivais pas à pousser.

Je lui disais sans cesse de retirer ses doigts de moi, je ne les supportais pas. Il fallait qu’elle arrête. Au bout de 45 minutes, le travail n’avançait toujours pas.
L’équipe a alors appelé l’interne de garde qui a décidé la pose d’une ventouse.

Ça a été le début de la fin. Je me suis mise à me débattre et à hurler comme un petit animal qu’on torture. J’ai vaguement entendu un « mais non madame, ça ne fait pas mal la ventouse » et je voyais autour de moi les visages éberlués de l’équipe.
Il faut dire que dès la pose de la ventouse, le bébé est descendu d’un coup. Je me suis sentie bloquée au niveau du bassin, je croyais que ça n’en finirait jamais, que cette horrible sensation serait là pour toute la vie.

Je voulais qu’on m’achève; je suppliais en moi-même : « enlevez moi ça de là s’il vous plait, je vous en prie, enlevez ça ! ». Et je hurlais encore et encore, me tordant en tout sens. Il fallait que cette « chose » sorte de moi et c’est horrible à dire, mais à ce moment là, mort ou vivant, je m’en moquais.

J’ai vaguement entendu « votre bébé est là, attrapez-le madame ! ». « Non, je m’en fiche, arrêtez ça, enlevez-moi ça de là ! ».
Ils m’ont posé mon enfant sur le ventre, mais je ne pouvais pas ! Je n’en voulais pas ! J’étais encore trop dans la souffrance et je l’ai à peine regardé. Cela m’était impossible !

Comme je le regrette aujourd’hui, car cet instant est censé être magique. Je ne sais pas combien de temps après j’ai réussi à émerger de cet état de transe, cela m’a paru infiniment long. L’équipe est enfin partie et nous a laissé tranquille : le papa, le bébé et moi.
Moment indescriptible, le bonheur à l’état pur face à ce petit être magnifique. J’ignore comment j’ai pu passer aussi brutalement, d’un état à un autre si différents. Tout ce que je sais c’est que ma souffrance s’est envolée pendant les 2 à 3 heures passées tous les trois en salle d’accouchement. Mais lorsque j’ai intégré ma chambre en suite de couche, j’ai passé le reste de la nuit à pleurer en revivant cette douleur psychologique à laquelle je n’étais et n’aurais jamais été préparée.

Mon corps et ma tête, tout était chamboulé

Les jours qui ont suivi cette naissance ont été laborieux.
J’ai commencé par être joyeuse, enthousiaste, malgré quelques petits désagréments dus à la péridurale. Puis j’ai eu une « méga » montée de lait et je me suis sentie à nouveau « descendre » petit à petit. Je n’arrivais plus à m’alimenter, j’étais « nouée » au niveau de la gorge et de l’estomac, c’est mon homme qui engloutissait mes plateaux-repas.

Je pleurais en cachette en me demandant ce qui n’allait pas. J’ai mis mon mal-être sur le compte de mon hospitalisation. Le jour prévu pour la sortie est arrivé et après auscultation, on me dit : « vous ne sortez pas !!! ».

Je risquais un abcès à cause de cette montée de lait. Puis les fils du périnée ont lâché : « Madame, vous avez un trou béant au milieu du périnée, doublé d’un début d’infection ! » Une fois de plus on touche encore à mon intimité. On me prend ma tension et découvre une hypertension. J’arrivais encore à m’occuper de mon bébé, mais ça n’allait pas très fort.
Dans ma tête et dans mon corps, tout était chamboulé.

J’ai enfin pu rentrer chez moi. Ouf !
Et là, l’enfer ! Je me suis sentie mal, seule, abandonnée, livrée à moi-même. J’avais perdu tous mes repères, mes bases. Je me sentais totalement incapable de bouger, même pour me laver. Je ne savais plus quoi faire, à quel moment et comment le faire…
Je ne mangeais, buvais et ne dormais plus. J’étais devenue comme un zombie.

Dans ma tête il y avait un brouillard très épais, tout était sombre autour de moi et je distinguais à peine les visages.
Je tentais néanmoins de faire bonne figure, mais en vain. Je faisais crise d’angoisse sur crise d’angoisse, et j’étais complètement affolée. Heureusement que le papa était là, heureusement aussi que ma maman était venue passer quelques jours chez nous et heureusement que j’ai eu le réflexe d’appeler mon psychiatre à l’aide.

Le nécessaire a pu être fait aussitôt : repos et médicaments pour stopper la spirale des angoisses, mais aussi apprendre ou plutôt réapprendre tout et surtout à verbaliser ce que je ressentais.
Il a été demandé à ma maman de prendre le relais avec mon bébé surtout au moment des nuits.

Un sentiment d’incapacité et d’impuissance m’a submergé

Je me suis sentie alors coupable et incapable. J’essayais d’être présente au maximum pour mon bébé dès le matin, mais je me sentais nulle. Je me mettais tout le temps en échec et pourtant, on me disait que je faisais bien les choses. Je n’y croyais pas, j’étais désespérée : « Pourquoi n’avais-je pas cette fibre que chaque mère a à la naissance de son enfant ? »
Il y a eu des moments où je ne pouvais même plus approcher mon fils. J’ignore pourquoi, mais j’avais des crises de larmes et de panique rien qu’en le regardant.

Je me suis demandée des centaines de fois ce que j’avais pu faire, pourquoi cela me tombait dessus et sur mon enfant ? Lui n’avait rien fait pour avoir une mère telle que moi !

Ma mère a du partir et j’ai été hospitalisée à la maternité pour mettre en place un traitement sous surveillance. Là, je me suis sentie comme dans un cocon, ça se passait plutôt bien avec mon bébé.
J’avais comme un « garde fou », allez savoir pourquoi… ?

Mais je me sentais extrêmement seule. C’est à ce moment là qu’a été décidé la reprise de mon périnée par intervention chirurgicale. Mais avant, il me fallait d’abord rentrer chez moi et cela me faisait extrêmement peur car cela me confrontait à ma réalité.

La PMI est intervenue pour m’aider avec la mise en place de travailleuses familiales présentes à mes côtés pendant que le papa travaillait. Je me sentais mal et vide, je me forçais à faire des choses, mais j’avançais au ralenti. J’avais l’impression que faire les soins du bébé était « contre nature » pour moi. Ce n’était pas compliqué et pourtant je n’y arrivais pas, je ne savais pas ou du moins je croyais ne pas savoir.

Ce bébé, mon bébé me faisait peur ! J’avais l’impression qu’il me pompait tout mon oxygène, mon énergie, ma vitalité, qu’il me dépossédait de tout, lorsque je l’avais dans les bras.
Même dehors, c’était dur : attentive à l’excès sur tout et tout le temps, c’était l’angoisse totale. J’étais constamment sur mes gardes. Très exigeante; j’avais le sentiment que la moindre petite chose pouvait mettre en péril ma vie et celle de mon enfant.

Je me suis donc fait opérer du périnée et ce fut un autre tournant.
J’angoissais car on allait encore me « triturer » les parties intimes. J’allais encore être jambes écartées avec un homme entre.

Mais cela a été. En salle de réveil, après l’opération, j’ai eu du mal à refaire surface, on me disait que je devais respirer car je manquais d’oxygène.
Contre toute attente, J’étais bien, sereine presque apaisée et du coup, le retour à la maison, à la réalité, n’en a été que plus terrible !
Je répétais inlassablement que je n’en pouvais plus et que je voulais mourir. Un matin, 4 jours après l’opération, je me suis réveillée encore plus mal que d’habitude. J’étais hantée par un long et horrible hurlement qui me faisait souffrir dans mes tripes, dans ma chair, ma tête, mon âme et je suffoquais…

Une hospitalisation d’urgence nécessaire

Je ne voulais que mourir, c’était la seule issue pour moi et la seule manière de ressentir à nouveau cette sérénité. J’ai appelé mon psy au secours ainsi que mon compagnon. J’ai vu mon psy en fin de soirée et ça allait mieux.
Malgré tout, sans m’en rendre compte, j’ai dit au revoir à certains de mes proches et le soir au moment de me coucher, j’ai serré fort mon enfant contre moi en lui murmurant que je n’en pouvais plus. Il était beau avec sa turbulette orange et verte, il n’avait pas 2 mois et j’ai avalé la première boite de médocs venue. Je me suis collée contre le papa et je me suis mise à dire n’importe quoi en pleurant et en tremblant. Pour moi c’était la fin. Il a compris ce qui se passait.

Je me souviens des ambulanciers, de mon père à l’hôpital qui me disait qu’il m’aimait et le lendemain j’étais internée en psychiatrie pour la première fois. Je l’ai mal vécu. Je me souviens tout de même d’une infirmière formidable en psychiatrie que je ne remercierais jamais assez.
Les dates, les événements, les sensations et émotions se mélangent ensuite … Aujourd’hui encore, je ne peux les retranscrire avec précision.

Mon bébé est donc allé à la crèche vers ses deux mois et demi avec une dérogation de la PMI. À la sortie de psychiatrie, je restais seule à la maison toute la journée et j’attendais le retour du papa pour aller chercher le petit. Je n’avais pas à le changer de la journée et je ne lui donnais qu’un biberon par jour et encore lorsque j’y arrivais. Lui donner le bain, c’était angoissant mais j’essayais quand même.

J’ai refait une TS médicamenteuse : je me sentais tellement nulle et incapable. Si indigne ! Mais je ne fus hospitalisée que deux semaines après, à ma demande d’ailleurs car je sentais que me « dégradais »psychologiquement de jour en jour, au point de m’en exploser la tête contre les murs, tant cette douleur morale m’était insupportable, bien plus que la douleur physique que j’arrive mieux à gérer.
Et puis mon enfant me projetait dans des angoisses incompréhensibles et je devais donc en être éloignée. A chaque fois, j’étais hospitalisée puis je rentrais et comme cela se dégradait à nouveau, je repartais en psychiatrie…
En huit mois, j’ai passé environ cinq mois et demi à l’hôpital psychiatrique.

Un acte impardonnable

Vers les 4/5 de mon fils, j’ai fait une chose atroce, une chose que je ne me pardonnerais jamais et qui me hantera tout le reste de ma vie.
J’avais mal, tellement mal…
Dans un instant de désespoir, alors que je m’efforçais de lui donner son bain, j’ai plongé ce petit être sous l’eau, quelques secondes… Heureusement, j’ai réagi vite. Je me suis mise à pleurer en m’excusant et j’ai appelé mon compagnon pour qu’il le sorte de l’eau.
J’étais figée, j’avais peur de moi-même.
Où étaient donc mes limites?
Voilà que je faisais du mal à mon fils maintenant !
N’en avait-il déjà pas assez le pauvre d’avoir une mère telle que moi ?

Pendant plusieurs mois, je n’ai osé en parler à personne. Peu après, je me suis rasée la tête, ce qui m’a empêché sur le moment de refaire une TS. Mais j’ai récidivé tout de même par la suite. Je ne voulais qu’une chose : mourir, foutre le camp de ce monde où je n’arrivais à rien. Je disais souvent au papa de trouver une autre maman « potable » pour cet enfant dont je n’étais pas digne, dont je n’arrivais pas à m’occuper.
Pourtant et c’est ce qui était le plus dur, le plus incompréhensible, j’aimais mon bébé par dessus tout.

Mais il me prenait tout, je suffoquais et paniquais complètement à l’idée de devoir m’en occuper. Ce petit bout me terrorisait.
Sa première année m’a paru très longue, mais en même temps très courte aussi car si je remarquais bien son évolution, je n’en gardais en mémoire que les moments très forts. Ce que je regrette tant aujourd’hui.

Je me suis également efforcée d’effacer de ma mémoire tous les moments difficiles, mais ce serait gommer la presque totalité de sa première année et je me sens pas le droit de faire cela, même pour atténuer ma culpabilité.

Quand mon enfant eut treize mois, j’ai trouvé un travail à plein temps de nuit. Un véritable échappatoire : je dormais la journée et ne passais que 3 heures avec lui par jour, ce qui était suffisant pour mes nerfs. Mon moral avait des creux très importants et j’ai eu plusieurs arrêts de travail.

Puis le déclic…

Puis ma maman a voulu avoir le petit pendant les vacances, ce que j’ai accepté avec soulagement et c’est avec plaisir que j’ai préparé ses affaires. Contre toute évidence, ce départ fut un…déchirement!
Je n’y comprenais alors plus rien : voulais-je cet enfant ou non?

Je téléphonais à ma maman 3 ou 4 fois par jour pour avoir des nouvelles et pour entendre la voix de mon tout petit. Je pleurais au téléphone tant mon bébé me manquait.
Quand nous sommes allés le chercher, je me suis rendue compte que mon fils était beaucoup plus proche de son père que de moi et cela m’a interpellé.

J’ai commencé alors à le changer en lui parlant et tout en étant stressée, je me suis surprise à y arriver. Tout d’un coup je savais faire les choses ! Tout d’un coup ça me faisait nettement moins peur comme si il y avait eu un déclic !
De retour à la maison, c’est moi désormais qui faisais les choses : le change, le bain, le repas et surtout le moment du coucher.

Une complicité est née

Des automatismes se sont installés petit à petit, des petits rituels aussi, des jeux et enfin une complicité.
Mon fils s’est accroché à moi progressivement pour devenir une vraie sangsue. C’était : Maman, maman, maman !!!
Et moi, je me sentais mieux, j’avais retrouvé un élan, une vitalité !

Je n’en étais pas encore sortie totalement pour autant.
J’avais mal vécu la première année de mon fils et me sentir « entièrement » mère était encore dur. De plus je restais très fragile, beaucoup plus fragile que ce que je ne pensais. La moindre difficulté me faisait encore fondre en larmes.

Mon fils est un enfant qui a énormément de caractère (tant mieux pour lui) mais il refuse toute frustration, ses « crises » me retourne à chaque fois le ventre et la tête.

J’ai quand même trouvé une parade : quand c’est trop dur et que je sens que je vais craquer, je le confie à quelqu’un d’autre et l’éloigne de moi, de nous, pour quelques jours. Histoire de briser la spirale des crises et de me redonner une bouffée d’oxygène. De son côté il passe un bon moment avec ses grands parents et a ainsi un lien particulier avec eux.

En général, c’est mon père qui le garde et comme il habite en Picardie, la région de mon enfance, mon fils voit les mêmes choses que moi au même âge.
À son retour, c’est à chaque fois une fête qu’on se fait et au-delà de mon appréhension, je remarque que notre lien s’en trouve renforcé.

Une rechute et un nouveau coup dur…

Peu avant les 2 ans de mon fils, après un événement dramatique qui s’est déroulé à mon travail, j’ai rechuté. Je me suis remise complètement en question et à nouveau tout fut chamboulé dans ma tête et même vis à vis d’A. À nouveau, j’avais peur de tout et de « n’importe quoi », avec une forte envie de me « foutre » en l’air tellement je me sentais incompétente, nulle avec l’intime conviction que cela ne s’arrangerait jamais.

En fait j’ai l’impression que ce qui m’angoisse, me stresse depuis la naissance de mon fils, c’est le calcul que je fais de chacun de mes gestes, chacune de mes paroles, et même de mes pensées.

Calculs incessants dans le but d’éviter de lui faire du mal et que mes actes et mes paroles aient le moins de répercussions possibles sur sa vie future d’enfant, d’adolescent et même d’adulte.

Quand par exemple j’ai envie de donner une gifle à mon enfant parce qu’il se met en colère pour rien du tout ou parce qu’il fait mine de lever la main sur moi, je m’en veux à mort alors que c’est simplement une pensée qui me traverse. Il en va de même quand je lui dis qu’il m’énerve.

Le problème c’est que je ne sais que trop bien ce qu’un acte impulsif, une parole malheureuse peuvent avoir comme conséquence dans le futur. Et je veux éviter par-dessus tout que mon fils ait des traumatismes psychologiques. C’est penser trop loin, je le sais.

Cela m’envahit et me submerge comme une vague et je suis lasse d’être ainsi, ras le bol de ces idées noires , de ces remises en question perpétuelles ras le bol du stress et des angoisses !!!

Il faut que j’arrive à me persuader que je suis une bonne mère, mais faudrait-il encore pour cela que je me sente déjà mère, que j’accepte l’idée que je le suis une bonne fois pour toute ! Je me sens tellement «petite» et cette responsabilité trop lourde me fait si peur.

Reste à savoir pourquoi je suis tombée « là dedans », dans cette spirale infernale ? À vrai dire, je n’en sais rien. J’avais, je crois, un facteur « favorisant », une sensibilité à fleur de peau et une grande fragilité, peut-être aussi une hyper conscience de ce qui ce passe autour de nous tous les jours : les accidents de la vie, la bêtise humaine, la violence…

Ce que je peux dire enfin, c’est que j’ai été bien entourée et le suis encore.

J’ai eu la chance d’avoir été prise en charge dès le début. Et même si je me sentais seule dans ma maladie et mes tourments, j’avais du monde à mes côtés.

Credit photo : ©Anna Click

Témoignage anonyme.

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