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Petit cours d’histoire… La loi du 11 germinal an XI demandait aux parents de choisir un prénom dans les calendriers existants ou parmi les personnages de l’histoire antique. C’était une obligation et tous les autres prénoms étaient interdits.
En 1966, une nouvelle loi permet d’élargir le répertoire des prénoms recevables aux prénoms tirés de la mythologie par exemple, mais aussi aux prénoms régionaux et même à certains diminutifs ou variations.
En 1993, la machine s’inverse complètement : c’est carte blanche pour le choix des prénoms. On entend d’ailleurs tout et n’importe quoi, des noms de marques, de personnages de dessins-animés ou des prénoms totalement inventés sont donnés à nos bébés français. « Les parents continuent de rivaliser d’originalité. Il faut un prénom unique pour un enfant que l’on rêve unique. »
Il n’y a donc AUCUNE INTERDICTION EN FRANCE en terme de prénoms.
La seule close est l’article 57 du Code civil qui demande que le prénom de l’enfant ne porte pas préjudice ni au droit des tiers ni à l’enfant.
Les prénoms d’objet ou de légumes tels que Courgette ou Aubergine sont sous grande réserve même s’il devient courant de rencontrer des Cerise, Mirabelle. Idem pour des prénoms de personnages historiques, s’ils ont une connotation négative (Judas, des dictateurs comme Adolf, Benito ou Hannibal… On peut accepter ces prénoms sous réserve).
Seulement quelques prénoms sont recalés chaque année. En voici une liste non-exhaustive pour calmer vos éventuelles ardeurs créatives !
Fraise
Titeuf
MJ (Michael Jackson)
Folavril
Fleur de Marie
Patriste
Joyeux
Gloarnic
Manhattan
Nutella
Ravi
Anal
Babord et Tribord (jumeaux)
Adolf
Judas
Paola de Bologne