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Quand la famille a la joie d’accueillir plusieurs enfants, les parents peuvent être tentés d’assortir les prénoms de la fratrie. Si certains parents cherchent juste à trouver des prénoms harmonieux ensemble, d’autres font le choix de prénoms aux lettres, sonorités ou étymologies communes. Cette compatibilité des prénoms favorise des relations harmonieuses entre frères et sœurs. Petit tour d’horizon de ces fratries aux prénoms joliment assortis !
Certains parents choisissent une sonorité qui leur plaît et la reprennent pour chaque prénom de leurs enfants. Cette tendance renforce la complicité et l’harmonie au sein de la fratrie. Aude se souvient ainsi d’une maman qui avait choisi « tous ses prénoms avec le son « or » : Isaure, Aliénor et Aurore. Elle expliquait que leurs enfants étaient le plus précieux de leurs trésors ! ». Hortense de son côté a joué sur le son S pour adoucir un nom de famille un peu dur, avec les prénoms Stanislas et Marie-Lys. D’autres fratries ont un son final en commun, comme Corentin, Franklin, Cyprien et Josselyn, favorisant une belle relation entre les frères et sœurs.
En revanche, pour éviter toute confusion, il est conseillé de ne pas choisir des prénoms trop similaires. Par exemple, des prénoms tels que Mia et Lia peuvent semer le trouble chez des enfants en bas âge, notamment dans les interactions quotidiennes à la crèche ou à l’école maternelle. Cela peut rendre difficile l’identification de chaque enfant et entraîner des situations d’incompréhension. Les prénoms doivent donc rester distincts tout en étant harmonieux pour préserver les relations et l’harmonie au sein de la fratrie.
Le dénominateur commun des prénoms peut également être en référence aux saints patrons, ce qui renforce la signification et la compatibilité des prénoms choisis. Yaël-Marie n’a choisi que des prénoms de pères de l’Eglise en saints patrons : Ambroise, Basile et Grégoire. Pour Marie, le choix s’est porté sur des saints patrons martyrs méditerranéens pour ses trois enfants, Paul, Clément et Lucie. Elle précise en souriant : « Il n’y a que notre petite reine allemande, Mathilde, qui dénote, mais c’est la sainte patronne des familles nombreuses !! ». Marguerite a également choisi « que des prénoms avec des saints du sud: Hélie, Ferréol, Maximin et Elzéar. » Ces choix de prénoms renforcent les relations familiales et l’harmonie entre les frères et sœurs.
Certains parents font le choix de jouer avec des lettres communes ou qui se suivent, favorisant ainsi la compatibilité des prénoms au sein de la fratrie. Claire a volontairement choisi de suivre l’ordre alphabétique avec quatre jolis prénoms : Augustin, Bénédicte, Catherine et Domitille ! Les prénoms monosyllabes ont séduit Anne qui a une belle fratrie avec Guy, Anne, Laure et Luc. Clémence s’amuse de la fratrie de son mari, Alexandre, Antoine, Adrien, Alban et Aloïs… « cinq frères avec un A au début de leur prénom ». Enfin, les initiales des prénoms peuvent former un mot, comme chez Sibylle, qui avec ses frères et sœurs forme une SAGA : Sibylle, Albane, Gaëtan et Augustin. Enfin, le jeu des lettres peut être plus subtil, comme l’a souhaité Chloé qui n’a choisi que des prénoms à diérèse (double son voyelle) : Théophile, Louise, Francois, Victoire et Béatrice.
Au-delà des lettres et des syllabes, il est également intéressant de prêter attention à la longueur des prénoms. Par exemple, les noms longs et composés peuvent devenir encombrants dans la vie quotidienne, surtout dans des situations où les parents doivent appeler leurs enfants rapidement. Un nom long peut être avantageusement abrégé, comme Alexandre en Alex. Les prénoms plus courts ou moyennement longs sont souvent appréciés pour leur simplicité. Cette attention portée aux prénoms contribue à une éducation harmonieuse et facilite les interactions quotidiennes entre frères et sœurs.
Clémence et son mari ont fait le choix de l’originalité sans le vouloir ! « Notre ainée est handicapée et il se trouve que nous lui avons donné un prénom rare par « accident ». On en connaissait deux et on ne le pensait pas original. En fait, il l’était, et cela nous a embêté. Nous avons donc opté pour des prénoms rares pour ses sœurs, afin d’assortir la fratrie. » Solenne aussi a souhaité des prénoms originaux, tous de deux syllabes et a opté pour Pia, Freyja, Thaddée et Ysé. Cette originalité des prénoms renforce les relations uniques entre frères et sœurs et favorise une harmonie familiale.
Dans la belle-famille de Clotilde, le choix de prénoms rares et originaux fut souhaité et assumé… neuf fois ! Entre Cyriac, Andéol, Cléophée, Bénilde, Auxence, Serval, Guirec, Déotille et Tyméon, l’originalité est reine ! Ces prénoms distinctifs favorisent des relations harmonieuses et uniques entre les frères et sœurs, tout en renforçant le caractère individuel de chaque enfant.
D’autres parents font le choix de prénoms ayant des racines communes, ce qui renforce la compatibilité et l’harmonie au sein de la fratrie. C’est le cas d’Aurélia qui explique : « Nous avons choisi Héloïse et Louis. Ces deux prénoms ont comme origine Clovis. Cependant la sonorité et leurs saints patrons restent différents ! » Pour Alix, le choix s’est porté sur une étymologie gréco-romaine, avec les prénoms Côme, Bérénice, Sybille et Isaure. Direction la Bretagne pour Marie, qui a voulu faire un clin d’oeil aux origines de son mari, avec les doux prénoms d’Azilis, Nolwenn et Yann. Cette sélection basée sur l’origine des prénoms renforce les liens familiaux et l’harmonie entre les frères et sœurs.
Royal ! Sixtine et son mari ont eu une belle surprise lors d’une visite en Autriche au château de Schönbrunn. En regardant la généalogie de Sissi, les jeunes parents ont découvert que les prénoms de leurs enfants, Eléonore, Wilhelmine et Léopoldine, étaient tous les trois des prénoms de princesses européennes. Pour Sibylle ce fut un choix délibéré : « Mes enfants ont des prénoms d’empereurs, Maximilien et Octave, et ma fille est une reine, Eléonore. Nous avions hésité avec Auguste et Joséphine ! s’amuse-t-elle. Il n’y a pas de hasard… Je suis prof d’histoire ! » s’amuse la jeune femme. Louis, roi de France et sainte Marguerite d’Ecosse sont à l’honneur chez Marie-Madeleine, pour les mêmes raisons. Ces prénoms royaux favorisent une harmonie et une certaine élégance dans les relations familiales.
Un critère parfois négligé, mais essentiel dans le choix des prénoms pour une fratrie est l’association avec le nom de famille. Prendre le temps de prononcer à haute voix les prénoms associés au nom de famille peut aider à déceler des combinaisons malheureuses ou peu harmonieuses. Par exemple, si le nom de famille débute par une consonne, il peut être judicieux de choisir des prénoms débutant par une voyelle pour apporter de l’équilibre sonore. Cette attention aux détails contribue à une meilleure harmonie et facilite les relations au sein de la famille.
Maman Vogue a interrogé de nombreux parents et ces derniers sont nombreux à relever des points communs entre les prénoms choisis… Mais après coup ! Armand, Ombeline, Guilhem et Géraud, les prénoms des enfants de Maylis, sont ainsi tous d’origine médiévale « sans le faire exprès ». Quitterie évoque des sonorités communes dans Calixte, Cyriaque, Sigrid, Alaric et Septime. Trois prénoms qui commencent par H, Hortense, Honorine et Héloïse, furent le choix de Philippine qui ne l’a étonnamment pas prémédité. Aya, de son côté, a remarqué que c’est le son i qui revient, chez ses enfants Cyrille, Pauline et Noémie. Astrid semble apprécier les prénoms de cinq lettres car leur choix s’est porté sur Aymar, Thaïs et Bosco… Une Thaïs aussi dans la fratrie d’Anne-Claire, avec Inès et Damaris, « sans que ce soit volontaire ». Ces tendances renforcent les relations et l’harmonie au sein des fratries.
D’heureux hasards ? Ou peut-être des préférences qui s’expriment malgré elles !
Quelquefois, c’est pour le petit dernier que l’assortiment prend son sens. C’est le cas de Marie, qui après avoir eu trois aînés, Paul, Clément et Lucie, a choisi un prénom avec un L, Mathilde, car « cela s’est imposé », explique-t-elle. Hélène témoigne dans le même sens : « Le son i était commun aux trois premiers prénoms de nos enfants : Louise-Anne, Aymeric et Ysens. Alors pour notre quatrième, on le voulait impérativement. On a donc orienté notre choix vers Soizic ! ». Enfin, Sophie a remarqué les huit lettres qui composaient les prénoms d’Athénaïs et Melchior, ses deux premiers. Conquise, elle a choisi Théodora pour sa petite dernière ! Ces choix réfléchis renforcent les relations harmonieuses et l’harmonie familiale entre frères et sœurs.
Si vous êtes à la tête d’une famille de plusieurs enfants, sans assortiment particulier, pas de panique. Les miens ont décidé de trouver eux-mêmes leur dénominateur commun : les bêtises ! Joie ! Plaisanterie mise à part, le choix de prénoms reste tellement personnel et compliqué, que l’idée n’est pas de compliquer la tâche aux parents. Plutôt de les inspirer si pour un petit dernier, les idées viennent à manquer. L’harmonie et les relations entre frères et sœurs ne dépendent pas forcément de l’assortiment des prénoms.
Certaines fratries sont aussi simplement composées de prénoms choisis au coup de cœur. Plus ou moins assortis au début, ils le deviennent très vite quand il s’agit de les appeler pour la énième fois à table, ne vous inquiétez pas !! Cette spontanéité dans le choix des prénoms favorise des relations authentiques et harmonieuses entre frères et sœurs, enrichissant la vie familiale.
