Publié
Pour parvenir à apaiser bébé qui exprime ses petits désagréments au travers de ses pleurs, tentons de vous apporter quelques remèdes!
Tout d’abord, sachez qu’une méthode peut marcher un jour et ne plus fonctionner le lendemain, puis refaire des miracles le sur-lendemain! (Sinon avouez le, vous ennuieriez non?) Il vous faudra donc avoir une « palette » d’astuces entre lesquels jongler, d’un jour à l’autre, mais surtout réaliser ces techniques d’apaisement en essayant d’être vous même le plus possible apaisée (facile à dire…) et en prenant le temps pour chacune sans « zapper » trop vite!
Si votre bébé carbure au biberon, choisissez la quantité « maximale » (à 2 mois par ex : 150 mL en 6 bib, plutôt que 120) par biberons conseillée en fonction de l’âge et renseignée sur la boîte de lait en poudre.
Si cela est déjà fait, bébé boit peut-être très vite, tentez de fractionner le biberon par des pauses/rot pendant laquelle vous userez de vos talents de distraction afin qu’il patiente, s’alimente plus lentement et ai finalement un sentiment de satiété réel.
Pendant une période de poussée de croissance, je vous conseille de discuter avec votre pédiatre de l’ajout d’un biberon supplémentaire dans la journée, seulement le temps de cette étape.
Si vous allaitez votre enfant, augmenter les tétées en nombre et en durée peut suffire à résoudre l’agitation de bébé. Même si ce n’est pas le cas, beaucoup de bébés se calmeront au sein car la tétée calme le système nerveux, aide à réguler la respiration et libère des endorphines. Etre contre vous, sans téter sera aussi apaisant (bébé écoute les battements de votre cœur, sent votre odeur..).
Dans ce cas là le mieux est de le coucher dans son lit, au calme, quitte à le laisser pleure un quart d’heure, plutôt que de le distraire avec une stimulation sonore o
u visuelle.
La sur-stimulation comporte le risque d’empêcher le bébé de retrouver son calme. Chez certains bébé, une période de pleurs est presque systématique avant l’endormissement
La grande question : « faut- il prendre dans les bras un bébé qui pleure? »
Tout d’abord, avant de sortir bébé de son lit il existe des gestes pouvant le calmer (on y croit!) : parlez lui avec douceur, changez le de position, tentez de le distraire en fixant à son lit un mobile ou en actionnant une boîte à musique. Le tout sans zapping rapide! Le prendre dans les bras en cas de non-succès. D’autre part, un bébé qui pleure et dont les parents le prennent dans les bras et le bercent, ne devient pas dépendant, au contraire : être apaisé et rassuré est un tremplin vers l’autonomie, être en capacité de rester seul.
Lorsque bébé est apaisé, passez le relais en l’installant sur son tapis d’éveil ou dans son lit si vous pensez qu’il a besoin de sommeil ou de calme. Pensez aussi à passer la main aux bras de votre entourage pour vous permettre de souffler, vous aussi, au calme. Et surtout parlez lui, à tout âge, expliquez lui les raisons et la durée de vos séparations, la simple écoute de votre voix tant aimée sera toujours un délice apaisant pour lui. (lien article anticiper les séparations avec mon enfant
Vive les positions « anti-coliques » :
Ces trois techniques sont utiles en cas de constipation (avec la position « accroupie », jambes repliées par vos soins avec les genoux contre l’abdomen)
Placez ses jouets « à mâchonner » au réfrigérateur voire au congélateur ainsi que sa tétine, si tétine il y a! Ces premiers sorbets usent des propriétés anesthésiantes du froid contre la douleur!
Malgré toutes ces astuces, si les pleurs de votre petit bout sont importants, ils peuvent finir par devenir très éprouvants pour vous, parents. Une maman a beau savoir que certains bébés pleurent beaucoup même s’ils sont en bonne santé, même si elle s’en occupe bien, elle arrive rapidement au sentiment inexact d’être responsable de la situation, de ne pas réussir à s’en occuper. Un maître mot : SORTEZ, prenez l’air.
D’une part, si vous vous sentez à bout, il vaut mieux coucher bébé sur le dos dans son lit et le laisser pleurer et quitter la chambre, le simple temps de souffler dans une autre pièce, même 1/4 d’h ou passer la main si vous n’êtes pas seule à la maison. D’autre part, prenez l’air avec bébé car être dans sa poussette le calme souvent, et changer d’air sera un bénéfice pour vous deux.
Si malgré tout vous finissez par trouver les pleurs de votre bébé difficilement supportables, n’hésitez pas à vous faire aider, parents, amis, parlez-en aux professionnels de santé qui vous entourent, le pédiatre, la PMI.
« bébé pleure constamment, je n’arrive pas à le consoler, donc je suis une mauvaise mère, je suis obligée de laisser faire quelqu’un d’autre ». Ah non! Avoir recours aux autres ne sera jamais la preuve d’une incompétence maternelle ou parentale, bien au contraire! Vous aidez, c’est aussi aider votre bébé!
En effet, « Il faut essayer de désamorcer cette situation en étant convaincue que le temps est un allié , et qu’il va falloir être en capacité de passer la main » (Dr Pierre Foucauld), de sentir libre et déculpabilisée de passer le relais.
Crédit photo : babymousse/femmesactuelles
Marie Duval