Publié
On m’a dit que j’étais « maman louve » ou « maman poule »…
On m’a recommandé de lâcher prise.
On m’a proposé de faire davantage confiance.
Mais quand il s’agit de lui .. Parfois, cela est difficile.
On m’a également jugé : trop protectrice, trop couveuse…
Mais finalement personne n’a compris réellement (il me semble) que :
– Je suis une maman qui fait du mieux qu’elle peut
– Qu’il serait plus judicieux de me rassurer plutôt que de me culpabiliser
– Que les étiquettes reflètent ce que la société voit, mais pas la personne ou la mère que je suis
Est-ce que j’aime donner des indications quand je laisse mon enfant ? OUI ! Est-ce que c’est pour embêter le monde ? NON !
C’est pour que tout se passe au mieux à la fois pour lui, mais aussi pour la personne qui le gère ; c’est pour préserver l’équilibre que j’ai réussi à construire.
Je comprends que cela puisse être perçu comme un manque de confiance en l’autre, comme de la méfiance, comme un jugement sur leurs propres pratiques. Mais je vous assure qu’il n’en est rien. Il ne faut voir dans les indications données, qu’une maman parfois anxieuse qui veut le mieux pour tous.
Car soyons clairs : si je laisse mon enfant à quelqu’un, c’est que j’ai confiance en cette personne. Le reste, c’est de l’organisation.
J’accepte que certaines choses soient différentes bien-entendu.
Mais nous avons tous, je crois, nos priorités et nos convictions qui font que je ne suis pas prête à lâcher sur ces points-là. Cela peut sembler parfois stupide, après tout ce n’est qu’un bonbon ou qu’une petite chose, mais pour moi ce n’est pas simplement cela.
J’ai reçu la plus belle des preuves d’amour et de respect quand avant de me garder mon enfant, on m’a dit :
«N’hésite pas à me dire comment cela se passe pour les repas et les dodos, et si jamais il y a autre chose, tu me dis surtout ! ». Là, j’ai compris qu’il serait bien, car déjà moi, je me sentais bien.
Burn-out : je ne prends plus de plaisir avec mes enfants
Polémique Goldman: quelle éducation choisir pour nos enfants ?
Rapport aux grands-parents : Au premier enfant, j’ai lutté ; au deuxième, j’ai accepté ; au troisième, j’ai remercié
Témoignage – Nos enfants souffrent d’une maladie chronique et passent leur temps à l’hôpital