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« Moi j’aime pas l’école ! »
Il y a des enfants qui adorent l’école et sont ravis de faire leur (première) rentrée, avec leur cartable tout neuf qu’ils étrennaient déjà dans leurs jeux durant les vacances. Pour d’autres au contraire, la rentrée c’est l’angoisse… Larmes, maux de ventre, difficultés à s’endormir le soir, à vous quitter, ou difficultés à apprendre… Vous vous inquiétez de voir votre petit ange qui rentre le soir en vous disant qu’il n’aime pas l’école.
Maux de ventre, crises d’angoisses, de larmes, difficultés à s’endormir, énurésie, régression… autant de symptômes qui peuvent signifier la présence d’une difficulté à se séparer, dont l’école a été le déclencheur.
Ou alors, il se trouve en décalage en classe sur certaines matières, n’arrive pas à suivre le rythme, le soir c’est le calvaire pour les devoirs et les notes chutent d’autant plus s’il existe une pression parentale ou des pairs sur la réussite..
D’abord observer pour comprendre comment et pourquoi, dans quel contexte ce refus de l’école s’inscrit. Ensuite prendre le temps de trouver un moment calme, où votre enfant est réceptif, pour mettre des mots sur ses émotions afin qu’il se sente compris et rassuré.
Faites le lien entre les peurs qu’il a en ce moment et ce qui a pu se passer auparavant, ou à l’école, et que cette situation vient réactiver. Enfin, faites appel à sa capacité de choix afin qu’il ne subisse plus cette situation et décide d’avancer en étant rassuré. Tout se fait en douceur, bien que parfois de manière spectaculaire, après que l’on a fait les liens entre les difficultés.
Chaque situation est unique et a une solution unique. Néanmoins, globalement, il faut éviter surtout l’absentéisme (hors maternelle) et le forcing….
Quand la situation s’aggrave et devient hors de contrôle pour les parents comme pour l’enfant, ou si vous sentez que votre enfant a des angoisses inexpliquées, avant que cela ne s’ancre, faites appel à un professionnel spécialisé dans l’enfance, qui vous aidera à comprendre, trouver les solutions et dénouer les nœuds. Souvent une à deux séances suffisent pour une angoisse de séparation.
Il vaut mieux prévenir que guérir !
© Crédits photos Nathalie Coster pour MAMAN VOGUE
Marie Lucas
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