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Parentalité ludique : 5 astuces pour mettre du fun dans la parentalité

 
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Aujourd’hui parlons de quelque chose dont nous avons grand besoin particulièrement en ces moments un peu compliqués ! Du fun et du rire. 

Du fun, du rire, mais pas juste « pour le fun » : nous allons parler du rire et du fun comme outil éducatif. Rions utile.

Parce que personnellement, j’ai mis du temps à y venir, mais j’ai fini par réaliser à quel point utiliser le jeu dans l’éducation était une ressource précieuse.

Précieuse parce que ça aide les enfants à coopérer, et précieuse aussi pour nous les adultes, à la fois parce que c’est cool quand nos enfants font ce qu’il faut dans la bonne humeur, mais aussi parce qu’en fait, nous, pouvoir rigoler en éduquant, ça nous fait du bieeeen.

Le nom savant là-dedans c’est la « parentalité ludique »

Alors, il existe de très bonnes ressources sur le sujet, et j’en parle dans mon bouquin « 200 moments de parentalité positive (ou pas) », mais si vous êtes comme moi au départ, le concept de parentalité ludique vous laisse probablement dubitative… Vous avez l’impression que ça équivaut à faire le clown sans garantie de succès, et que ça va amener les enfants à ne rien faire que par plaisir ?

Eh ben non. Parce que mettre du fun dans nos vies et celles de nos enfants, ce n’est pas gommer l’obstacle, c’est se donner les moyens de le franchir, ce n’est pas raboter la marche d’escalier, c’est nous donner l’entrain pour la gravir. 

Alors, hop, 5 illustrations de ce que ça peut donner !

  • 1. La fameuse course : notre enfant n’a pas envie de s’habiller, on peut faire la course avec lui. 2 précautions : on fait la course avec lui, on n’organise pas une course entre nos enfants, sous peine d’attiser les rivalités. 2ème précaution : on perd comme une grosse loque. Yep, le jeu sert à ça : donner à notre enfant l’expérience d’un pouvoir dont il est si souvent privé au quotidien. Du coup, il a moins besoin d’utiliser ce pouvoir contre nous, puisqu’il peut l’utiliser avec nous.

 

  • 2ème illustration : les jeux d’attachement comme celui qui consiste à prendre notre enfant sur notre dos et à faire le cheval. C’est lui qui nous conduit. Bénéfice 1 : on fait le plein de contact physique et de câlin, par un biais indirect particulièrement précieux pour ceux de nos enfants qui ont plus de mal à réclamer des câlins mais en ont en fait bien besoin. Bénéfice 2 : c’est lui qui nous guide, nous donne des ordres. Là encore, il expérimente le pouvoir d’une manière parfaitement safe pour les 2 parties

 

  • 3ème : les chansons / le petit train : à chaque fois que je commence à répéter « les enfants, c’est l’heure de la douche » et que je sens l’énervement monter, un miracle se produit si j’arrive à prendre du recul et que je transforme ça en entonnant une comptine allemande « tschutschutschu die Eisenbahn » en me dirigeant vers les escaliers qui mènent à l’étage. La surdité de mes enfants guérit instantanément et ils me suivent et filent au bain direct. Ça ne rate jamais mais… ça ne m’empêche pas d’oublier d’y avoir recours

 

  • 4ème : Les jeux où ce sont où qui font les règles et moi qui les suis tout en protestant que c’est trop dur à respecter. Magique. Je détaille ça dans mon bouquin, et aussi sur mon blog si vous avez envie de creuser la manière dont ça les aide ensuite à suivre nos règles pourries à nous.

 

  • 5ème : les voix. Faire parler la brosse à dents, la machine à laver, la serviette. Nous ça nous détend, et ça fait rigoler nos gosses, et ça, ça détend même un ado pour ceux et celles qui ont un exemplaire à la maison.

Eh oui, être parent, ce n’est pas toujours un plaisir, on n’est pas dans un monde rorose de paillettes, mais y a quand même un sacré potentiel 😉 

 

Pour aller plus loin dans la parentalité ludique

 

Gwendoline Vessot, maman de 3 enfants de 8, 6 et 1 an, blogueuse sur Petit Bout par Petit Bout (https://petitbout-petitbout.blogspot.com/), et auteur de « 200 moments de parentalité positive (ou pas) », un livre partant de la pratique et du vécu pour aller vers un soupçon de théorie. Réalisme, déculpabilisation et humour inclus.

 

Crédit photo : Virginie Hammon

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