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L’hypocrisie écologique: la culpabilisation d’une génération

 
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Ecologie ou escrologie ? Si la survie de notre planète paraît être un objectif réjouissant et fédérateur sur le papier, la réalité est toute autre. Il se passe même l’exact contraire aujourd’hui dans nos sociétés occidentales. Gouvernant par la peur, les autorités de nos pays n’ont de cesse de culpabiliser le particulier tout en choyant leurs privilèges. Serions-nous dans une constante hypocrisie écologique ? Etat des lieux d’un écologisme politique et économique qui n’a de vert que le nom.

Rentabilité et politique au cœur de combats faussés

Pour mieux comprendre l’hypocrisie écologique actuelle, culpabilisant sournoisement et pour de mauvaises raisons les populations, voici une petite liste de recommandations de nos gouvernements:

Avoir trop d’enfants est mauvais pour la planète

C’est en 2017 que Kimberly Nicholas, climatologue américaine, publiait une étude à la retombée internationale. Cette dernière y affirmait que pour sauver l’avenir de la planète, il était urgent d’avoir moins d’enfants. L’enfant serait « sources d’émissions carbones gargantuesques« . A partir de là, les médias et le corps politique reprirent allégrement l’argument pour étayer leurs thèses antinatalistes.

Rémy Verlick, directeur général du Think tank Familles durables, s’insurge: selon lui « le vieillissement de la population aura de profonds impacts économiques, sociaux et géopolitiques réduisant les capacités de réaction« . Des conséquences à long terme bien plus dramatiques pour la survie humaine.

Il faut attendre 2020 pour que la climatologue revienne sur ses dires, devant l’incohérence de sa théorie. Hélas, le mal était fait: bien souvent aujourd’hui on entend que, vraiment, en 2023, avoir autant d’enfants est criminel !

Tout le monde se demande comment laisser une meilleure planète à nos enfants, mais on devrait plutôt penser à laisser de meilleurs enfants à notre planète».

Gerry Burnie, professeur et écrivain canadien

Le glyphosate est mort, vive le cuivre !

Le débat autour de l’usage du glyphosate n’a échappé à personne tant les lobbyistes de l’agriculture biologique ont agi. Décrié comme le mal du siècle, suspecté d’être cancérigène et meurtrier, le pesticide est interdit à la vente aux particuliers depuis janvier 2017. Pendant ce temps, l’utilisation du cuivre est prolongée de 7 ans à partir de 2019 dans toute l’Union Européenne. En effet, sans le sulfate de cuivre, c’est toute la structure du bio qui s’effondre. Le cuivre, au même titre que le souffre, fait pourtant partie de ces métaux lourds, restant dans la nappe phréatique. Objets d’études poussées, leur nocivité n’est plus à prouver. L’étude Esteban (2014-2016) précise ainsi que « Les concentrations urinaires en cuivre sont augmentées de 8 % chez les enfants « consommant plus de 4 fois par semaine des légumes en provenance de l’agriculture biologique par rapport à ceux n’en consommant jamais ou rarement. ».

Les pesticides de synthèse étant interdits au jardinier amateur, les substances à base de cuivre sont donc encore plus utilisées. Les conséquences sont énormes sur l’environnement et sur la qualité de notre alimentation. Entre temps, l’Agence européenne des produits chimiques, l’ECHA, dans un communiqué, est revenue sur la dangerosité du glyphosate: «Après un examen approfondi des preuves scientifiques, le Comité conclut une nouvelle fois qu’un classement du glyphosate comme cancérogène n’est pas justifié».

Non aux voitures thermiques… sauf pour nous.

Le 8 juin 2022 a été voté une loi qui a beaucoup fait parler: l’interdiction de la vente des voitures thermiques neuves (essence, diesel ou hybrides) d’ici 2035. L’argument phare était bien sûr la protection de l’environnement. Tout le monde doit bien comprendre les enjeux et participer ! Tout le monde ? Pas tout à fait. Un amendement, soutenu par les eurodéputés italiens, a un peu moins été mis en lumière: l’amendement Ferrari. Ce dernier exempt de la mesure toutes les voitures de luxe fabriquées à moins de 1000 exemplaire par an. Ce qu’il fallait démontrer.

Vive les éoliennes et tant pis pour les chauve-souris (les aigles royaux, les milans, les gypaètes barbus…)

Très engagés en faveur des énergies renouvelables, nos élus en délaisseraient ils la préservation du paysage, de la nature et de la faune ? En sus des pièges déjà existants tels que le trafic routier, ferroviaire et les vitres des bâtiment de plus en plus nombreux, nos volatiles devront lutter contre un nouveau fléau: les éoliennes. Certains dénoncent également l’efficacité toute relative des éoliennes. Ces dernières ne fonctionnant pas quand il n’y a pas de vent, comment faire ? La solution trouvée: des centrales à gaz et à charbon sollicitées pour compenser l’efficacité intermittente des éoliennes…

Que penser, aussi, de cette intervention du Dr Patrick Moore, fondateur de Greenpeace dans laquelle il évoque une « hystérie collective sur le changement climatique » ?

La liste des incohérences actuelles au niveau de la politique écologique actuelle est loin d’être exhaustive. Et pendant ce temps-là, des générations s’angoissent et culpabilisent des moindres actions de leur quotidien. A raison, soutiendront certains. A l’extrême, maintiendront d’autres.

Une génération éco-anxieuse et culpabilisée à l’extrême

Une écologie en demi-teinte

En amoureux de la nature, une famille se rend au musée d’Histoire Naturelle proche de son domicile. Là, sont exposées toutes les attitudes à éviter pour sauver la planète: ne pas prendre l’avion, ne pas chasser les animaux, privilégier le co-voiturage… Des feuilles libres sont mises à disposition du grand public pour écrire leurs initiatives au quotidien pour être écologiques. Le restaurant du musée propose exclusivement de la nourriture végane, bio, locale, parfaitement bien comme il faut. A la fin de la visite, remués par cette exposition pour le moins anxiogène, ils se rendent dans la petite boutique du musée. L’ainée de la famille ne manque pas de remarquer une peluche adorable de chauve-souris. Son étiquette fit sourire: « Made in China ». L’enfer, pavé de bonnes intentions ?

Eco-anxiété chez les jeunes

Cette anecdote pour introduire un fait effarant: Selon une étude publiée mi-septembre par la revue The Lancet, plus de 50% des 16-25 ans interrogés se sentiraient tristes, anxieux, en colère, impuissants et même coupables face au réchauffement climatique. Ils jugeraient leur futur « effrayant ». Laurentine Veron, psychologue, confirme ce mal-être générationnel et précise :« ces angoisses ont pris de plus en plus de poids avec la Covid-19, mais elles existaient déjà avant. » Le phénomène est appelé éco-anxiété et il paraît urgent de s’y attarder.

Comment construire un avenir d’hommes et de femmes forts et concernés par la recherche et l’avancée scientifique par ce biais ? Est-il judicieux de les culpabiliser à l’extrême, en omettant tous les facteurs idéologiques, politiques et économiques qu’il y a derrière ? On en oublierait presque que le Co2 est tout d’abord un gaz nous permettant de respirer, un gaz permettant la photosynthèse des plantes !

Bon sens écologique et préservation de l’humain

Bien sûr, l’eau du lavabo doit être coupée quand on se lave les dents. Evidemment, une lumière doit être éteinte quand on quitte la pièce. Effectivement, prendre la voiture pour un trajet de 300 mètres ne paraît pas des plus judicieux. Du bon sens. Mais menons ces combats avec honnêteté et clairvoyance, en laissant la parole à tous. Le Co2 représente 0,04% de notre atmosphère, il est vital pour les plantes qui doivent faire leur photosynthèse. Si il descend à 0,02%, les plantes commencent à mourir. Plus il y a de Co2 dans l’air, plus la planète est verte. Si les lobbys et les enjeux économiques derrière étaient moins nombreux, la planète y trouverait très certainement bien plus à y gagner.

« Aimes les animaux, les plantes, tu aimeras et apercevras le mystère de Dieu en eux. »

Dostoïevski

Enfin, si la survie de la planète est nécessaire, la survie de l’humain l’est également. Si l’humain se sent responsable de toute la misère du monde, n’est-il pas, à terme, voué tout droit à disparaître ? Si l’écologie est bien, si j’en crois mon dictionnaire, « l’étude des milieux où vivent les êtres vivants, ainsi que des rapports de ces êtres avec le milieu« , ces rapports ne gagneraient ils pas à être assainis ? Stoppons ce terrorisme écologique et avançons vers un bon sens humain devant l’immense beauté de notre nature. Réconcilions l’homme avec la simplicité et l’immense beauté de la nature qui l’entoure… et dont il fait partie !

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