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C’est un fait : le temps des devoirs, qu’on avait espéré comme un moment de partage avec notre enfant est devenu celui qu’on redoute au plus haut point.
Quand notre chérubin n’est pas totalement réfractaire à l’idée d’ouvrir son agenda, il est complètement récalcitrant.
C’est dire si nous allons passer un bon moment.
Voici donc mes quelques tips de maman et d’enseignante, pour essayer de remédier à la situation…
Parce que comme nous, l’enfant est parfois plus ou moins disposé à travailler, cela peut avoir du bon de remettre le moment à plus tard.
Est-ce qu’on aurait nous-même envie de nous replonger immédiatement dans ce dossier sur lequel nous avons passé toute la journée?
Laisser un temps de pause ne peut être que bénéfique.
C’est parfois difficile, parce qu’on n’a pas toujours quelqu’un sous la main pour le faire.
Pourtant, on gagne souvent à confier à d’autres une tâche qui génère stress et énervement. Cela peut être à un autre membre de la famille (grand frère ou grande sœur, grands-parents) mais aussi à une personne extérieure. Les organismes d’aide aux devoirs ne manquent pas et les cours sont souvent déductibles à 50% des impôts.
Pour traiter un problème, le mieux est encore d’en connaître la cause.
Il est donc intéressant de se demander pourquoi ce refus systématique.
Est-ce par simple esprit de contradiction ? Ou y-a-t-il derrière lui de réelles difficultés, qu’on peut ne pas toujours avoir perçues ?
Est-ce que ce refus est spécifique à une matière ? Est-ce propre à un exercice spécifique : l’apprentissage d’une poésie? La préparation d’une dictée ? Essayez d’analyser le contexte et le contenu.
Surtout, ne pas le garder pour soi. Il n’y a pas de honte à être démunie. Ne pas hésiter à en discuter en famille, mais aussi avec ses amies qui ont sûrement bien connu ce problème.
Et surtout, en référer à l’enseignant. Parce qu’il est le plus à même de trouver des solutions adaptées.
Bien sûr, il ne va pas venir chez vous régler le problème. Mais il peut en parler avec l’enfant, car sa parole n’a souvent pas la même portée que la nôtre. Il peut adapter le travail à la maison s’il y a des difficultés réelles.
Et si c’est juste un manque de volonté, il peut vous soutenir et expliquer que le travail qui n’est pas fait à la maison sera à faire pendant la récréation…
Parce qu’on a la tête dans le guidon (ou plutôt dans le livre de mathématiques), on en oublie de souffler un grand coup. Et c’est bien dommage, car c’est le premier réflexe à avoir.
Alors, on prend du recul. Et on se rappelle que nous aussi, on n’a jamais été emballé à l’idée d’apprendre notre table de 7!
Texte : @haut_les_nains
Photo : @herviewfromhome.com