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Les disputes – comment bien se positionner ?

 
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Le ton monte entre nos enfants, l’orage éclate. Au bruit des cris et des larmes, on devine qu’une bagarre est en train d’arriver. On a bien entendu le brouhaha devenir plus intense, le niveau sonore s’élever mais comme rien ne semblait alarmant, on n’a pas bougé. On a juste calmé le jeu, de loin, par quelques avertissements oraux.

Même s’il convient de les laisser se confronter un peu, il est difficile de fermer les yeux lorsqu’un enfant hurle, pleure de douleur. Le mal est fait, il faut intervenir. Le problème est… que l’on a rien vu.
Souffre t-il vraiment ou veut-il simplement faire punir son frère ? Lequel a commencé ? Y a-t-il un coupable ? Lourde tâche que celle d’être juge quand il n’y a pas de témoin et peu de moyens pour trancher.

Calmer le jeu

En premier lieu, les séparer, soigner les blessures, essuyer les larmes, calmer les esprits et les disputes. On évite à tout prix l’accusation gratuite, celle qui accable sans savoir, celle qui met au banc des accusés l’enfant le plus fort, le plus grand, le plus vieux, le moins sage, le plus mauvais joueur. Se laisser influencer par une réputation serait trop facile. Les « terreurs » ne commencent pas toujours et n’est pas toujours « victime » celui que l’on croit…

Les laisser s’exprimer

Quand le calme revient, il faut faire parler. Les deux parties. L’une après l’autre. Leurs affirmations sont malheureusement souvent contradictoires. Le mieux, sauf injustice criarde ou manque de respect évident des consignes de sécurité, est d’éviter de prendre parti.

Les laisser régler leurs comptes

Les laisser régler leurs comptes en ne faisant qu’arbitrer, en les laissant maîtres de leur objectivité, en les guidant sur la voie de la raison jusqu’au pardon, qui soulage et permet un nouveau départ.

Pas de gravité

Plus tard, on peut leur expliquer qu’il n’y a rien de grave à se disputer, que la confrontation fraternelle est bonne à leur construction, à condition qu’elle ne se termine pas dans un bain de sang ou avec des rancœurs à vie et que la victime soit reconnue et obtienne réparation.

La dispute qui oppose deux amis est un peu différente. L’on connaît ses enfants, l’éducation transmise, les valeurs enseignées. Mais on connaît moins bien le copain. Et l’on peut être surpris par l’un comme par l’autre… Si les parents sont  intelligents, compréhensifs, une solution sera toujours trouvée pour que cessent les « tortures ». Dans le cas contraire, il faut éviter que le conflit d’enfants devienne un conflit de parents. Il faut gérer la crise sans accusation, en restant factuel, quitte à se faire aider par un tiers (autre parent, professeur…).

Souffre-douleur ou tyran, on ne peut laisser passer. Le sens de la justice, très aigu à cet âge, s’il n’est pas respecté peut entraîner des frustrations. Un enfant victime, non défendu par ceux censés le protéger, peut être blessé à vie. Tout comme un enfant, accusé à tort.

 

Amélie de G
©Clarisse de Lauriston

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