Avant de définir ce qu’est une alimentation à indice glycémique (IG) bas, reprenons la notion de glucide et de son importance pour notre corps.
En effet, les glucides servent de « carburant » à notre organisme et sont donc indispensables. On les a longtemps séparés entre sucres lents et sucres rapides. Cependant, il faut oublier cette notion qui est très limitative. On va donc parler maintenant de sucres complexes et sucres simples.
On a tendance à penser que : sucres rapides = sucres simples et que sucres lents = sucres complexes ! Et bien ce n’est pas si simple et c’est là que la notion d’indice glycémique rentre en jeu.
Il s’agit un critère de classification des aliments glucidiques. C’est la capacité d’un aliment à faire monter le taux de sucre dans le sang (= la glycémie). Pour mesurer cette valeur, on fait avaler un aliment à une personne et on observe sa glycémie durant 2 heures. On la compare au glucose qui est la valeur de référence (dont l’IG est de 100). Ainsi, plus l’IG est élevé plus il fera monter la glycémie rapidement.
Il y a plusieurs effets à avoir une alimentation à indice glycémique élevé.
Voici les 5 principaux :
La notion d’IG utilisée seule a ses limites. En effet, plusieurs facteurs influencent l’IG des aliments :
La charge glycémique prend à la fois en compte l’indice glycémique de l’aliment et la quantité de glucide qu’il contient. C’est donc la capacité d’une portion d’un aliment à élever le sucre dans le sang.
Il faut donc intégrer la notion de quantité qui compte énormément et la composition globale de l’assiette.
Les galettes de riz envahissent les rayons bio et diététiques de nos supermarchés alors que ce ne sont pas des aliments sains. En effet, la méthode de fabrication (processus de soufflage en l’occurrence) en fait des aliments ultra transformés avec un IG élevé. La conséquence est une moindre satiété et le sucre du produit qui se stocke sous forme de graisses. Ce n’est donc pas un goûter qui est recommandé : préférez un fruit entier, des amandes, du chocolat noir ou encore du pain au levain.
Le jus d’orange est dépourvu de fibres. Les fibres ont ce rôle de réguler le taux de sucre dans le sang (la glycémie), ainsi le jus d’orange a un IG élevé. Le taux de sucre est le même que celui d’un verre de coca (attention cependant ce n’est pas la même qualité de sucre et d’apports). Cela est vrai même pour les jus d’orange pressés maison. La différence est généralement à la maison on ne presse que 1 ou 2 oranges alors que dans un verre de jus d’orange industriel on a l’équivalent de 5 ou 6 oranges. Le fait que cela soit bio ne change en rien l’indice glycémique.
Vous l’aurez compris la notion d’indice glycémique est importante dans une alimentation saine. En revanche, elle doit faire partie d’une vision plus large d’un point de vue nutritionnel, il est important de prendre en compte l’assiette globale et pas seulement des aliments isolés.
Charlotte de Rugy @greenetvitamines