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Dur, dur de savoir si l’on fait les bons choix… Encore plus difficile de freiner l’amour que l’on ressent rien qu’à la vue de notre être le plus cher : notre enfant. Et si on balayait d’un revers de la main les remarques qui pourraient qualifier une mère de « trop fusionnelle » avec son enfant ? Chiche !
« Il passe trop de temps avec toi », « tu ne veux pas prendre du temps pour toi plutôt ?», « ce n’est pas bon qu’il dorme avec toi », « tu lui donnes encore le sein ?», « tu le câlines trop », « tu devrais le laisser pleurer un peu »… Toutes ces phrases adressées à une jeune maman (souvent en plein doute) s’accompagnent généralement d’une levée d’yeux au ciel, comme pour lui faire comprendre à quel point elle n’a justement rien compris à l’éducation d’un enfant.
Certes, tous ces conseillers en éducation se veulent bienveillants (du moins on l’espère…), mais l’idée est bien de faire comme nous le ressentons, non? Etre à l’écoute de son enfant et créer un véritable lien, souvent qualifié de fusionnel, n’a jamais nui à personne. Il faut garder en tête que l’attachement entre une mère et son bébé est inné. Vous l’avez porté, votre voix, votre odeur, vos gestes le rassurent… un sentiment de sécurité naît rapidement entre vous et lui. L’amour se construit sur le lien d’attachement. Notamment quand l’enfant est petit, il est important de le rassurer, le conforter… afin qu’il puisse ressentir de la bienveillance et de l’amour pour l’aider dans son développement personnel.
J’ai déjà lu de nombreux articles intitulés « Attention à la fusion mère-enfant ! ». La fusion présenterait donc un danger potentiel ? Oui, si elle ne se développe qu’avec la mère. Comme toute chose poussée à l’extrême, ce n’est pas sain. Mais, comme toujours tout est question d’équilibre et de compromis.
Si d’autres protagonistes (père, frère, sœur, grand-parents, amis…) sont présents dans l’entourage de l’enfant et que celui-ci développe d’autres liens d’attachement, tout va bien !
Si l’enfant apprend à être sociable en famille élargie, il apprend également l’autonomie. Je suis fusionnelle d’accord, mais je le laisse prendre des initiatives bien sûr, il sait passer du temps seul, à lire, à jouer, à faire des caprices. Etre fusionnelle ne veut pas dire ne pas éduquer son enfant et laisser tout passer.
Vous pouvez donc le câliner et passer tout votre temps avec lui sans culpabiliser ! Profitez de tout ce que cette nouvelle vie de maman vous offre. Savourez les moments en duo sans pour autant négliger les autres membres de l’entourage.
C’est du moins ce que j’essaye de faire de la façon la plus saine possible avec mon enfant. Alors quand quelqu’un estime que je suis « trop fusionnelle » ou « collée » à mon enfant, je rétorque que je sais tout simplement ce que je fais (mieux que personne d’ailleurs puisque c’est mon bébé). Donc fusionnelle oui et c’est quoi le problème ?!
Gianina P.
Les relations père / fille, essentielles pour une bonne construction
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