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La paternité au sommet
témoignage de Pierre Leroy

 
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Il y a 4 ans, Pierre et Joséphine ont accueilli des petits jumeaux: Wandrille et Grégoire. Double dose de fatigue, de câlins, de défis et de randonnées en montagne ! Pierre nous parle aujourd’hui de paternité, ce qu’elle implique de plus dur, de plus stimulant et de plus enthousiasmant. Mais aussi ce que le sport lui apprend sur son rôle de père.

A la naissance de tes garçons, t’es-tu senti immédiatement et facilement père ?

A partir de la grossesse et de la naissance, j’ai trouvé que c’était très progressif. A mesure que les garçons ont grandi, la conscience de ma responsabilité vis-à-vis d’eux n’a fait que croître. Et finalement, je crois que je me suis senti encore plus père, pleinement, quand ils commencé à marcher et que mon rôle éducatif a vraiment commencé.

Quel a été ton plus grand défi de père avec des jumeaux ?

Clairement, les 18 premiers mois de fatigue, couches, biberons ont été très durs ! Les difficultés sont décuplées avec des jumeaux ! Notre investissement comme parents a été intense. C’est comme si on avait dû se mettre de côté. Finalement, le plus grand défi fut ensuite de se relever et de se reconnecter avec ce que l’on voulait être, individuellement, en couple et en famille.

Quels sont les trois mots que tu choisirais pour te décrire en tant que père ?

Le premier mot qui me vient c’est « complicité ». J’ai l’impression d’être souvent un camarade de jeu pour mes garçons, de leur transmettre des découvertes et des passions. En fait, je joue beaucoup avec eux et plus ils grandissent plus je me sens complice ! Les deux autres mots, indissociables, sont « exigence » et « bienveillance ». L’un ne va pas sans l’autre. Cet équilibre définit mon rôle de père. Fixer le fil rouge, ne pas le lâcher. Chercher leur bien, mais avec un regard juste et indulgent.

Comment ton rapport au sport et à la montagne modèle-t-il ta paternité ?

  • J’ai pris conscience d’un parallèle entre l’éducation et le sport. Dans les deux cas, il faut d’abord se fixer un objectif et poser quelques principes. Ensuite, il faut s’accrocher et faire confiance. Les fruits ne viennent pas tout de suite mais l’entrainement en vaut la peine !
  • Le sport et le contact avec la montagne apprennent aussi à être à l’écoute, de son corps et de son environnement. A repérer les petite chutes normales, qui font partie de la route, celles qui indiquent un état de fatigue qui impose le repos. Mais aussi distinguer la fausse route qui nécessite de faire demi-tour. Pareil avec l’escalade. Le grimpeur doit à chaque moment évaluer les risques, trouver la bonne prise et le bon chemin, en étant attentif à tous les signes intérieurs et extérieurs.
  • C’est une école de vie pour les parents mais aussi pour les enfants. Les parents doivent sans cesse se réadapter aux besoins de leurs enfants qui diffèrent et qui évoluent… lors d’une balade en montagne mais aussi au quotidien. Et, bien sûr, les enfants apprennent sur eux-mêmes en pratiquant l’effort ! Et j’irai même au delà : ils apprennent à connaître leurs parents d’une manière très dépouillée ! A la montagne il n’y a que l’humain. 
  • Enfin, le dernier point qui explique la place du sport et de la montagne dans notre famille, c’est la possibilité de se créer des souvenirs. C’est extraordinaire, pour moi, de faire découvrir à mes garçons la beauté de la randonnée, de la nature. Vivre ces choses fortes ensemble crée un lien de confiance et de complicité unique. J’espère que mes garçons viendront plus facilement nous parler de ce qu’ils vivent et ressentent grâce à ces moments forts ensemble dans la nature.

Crédit photo : Mahaut Radenac

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