Il y a 4 ans, Pierre et Joséphine ont accueilli des petits jumeaux: Wandrille et Grégoire. Double dose de fatigue, de câlins, de défis et de randonnées en montagne ! Pierre nous parle aujourd’hui de paternité, ce qu’elle implique de plus dur, de plus stimulant et de plus enthousiasmant. Mais aussi ce que le sport lui apprend sur son rôle de père.
A partir de la grossesse et de la naissance, j’ai trouvé que c’était très progressif. A mesure que les garçons ont grandi, la conscience de ma responsabilité vis-à-vis d’eux n’a fait que croître. Et finalement, je crois que je me suis senti encore plus père, pleinement, quand ils commencé à marcher et que mon rôle éducatif a vraiment commencé.
Clairement, les 18 premiers mois de fatigue, couches, biberons ont été très durs ! Les difficultés sont décuplées avec des jumeaux ! Notre investissement comme parents a été intense. C’est comme si on avait dû se mettre de côté. Finalement, le plus grand défi fut ensuite de se relever et de se reconnecter avec ce que l’on voulait être, individuellement, en couple et en famille.
Le premier mot qui me vient c’est « complicité ». J’ai l’impression d’être souvent un camarade de jeu pour mes garçons, de leur transmettre des découvertes et des passions. En fait, je joue beaucoup avec eux et plus ils grandissent plus je me sens complice ! Les deux autres mots, indissociables, sont « exigence » et « bienveillance ». L’un ne va pas sans l’autre. Cet équilibre définit mon rôle de père. Fixer le fil rouge, ne pas le lâcher. Chercher leur bien, mais avec un regard juste et indulgent.
Crédit photo : Mahaut Radenac
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