Après les études, la parentalité … Aujourd’hui la nouvelle compétition sociale est la course à la palme écologique ! Alors, qui sera le plus écolo ?
Notre société tourne beaucoup autour de la compétition. Pour savoir si ce que nous faisons est acceptable ou pour savoir si nous sommes dans le vrai, nous aimons regarder ce que font les autres. C’est ainsi que l’on reçoit beaucoup de conseils non sollicités sur ce qu’il faut faire (ou pas) avec ses enfants, sa maison, son mari, et depuis peu l’écologie. Beaucoup d’entre nous ont cette amie qui mange bio, n’utilise pas de plastique, fait ses courses en vrac, roule à vélo… bref semble presque irréprochable sur tout. Cette copine peut-être une vraie bonne source d’inspiration sauf si l’écologie devient un prétexte à compétition et donc à conflit.
Soyons honnêtes, parfois écologie rime avec culpabilité. On a l’impression que si nous ne faisons pas en sorte que les gens se sentent vraiment mal alors ils ne changeront pas.
« Les jeunes commencent à comprendre votre trahison. Si vous décidez de nous laisser tomber, je vous le dis: nous ne vous pardonnerons jamais. Nous ne vous laisserons pas vous en sortir comme ça ! »
Greta Thunberg.
Comment ne pas se sentir mal face à de telles paroles ? Bien sûr que nous voulons le meilleur monde possible pour nos enfants ! Beaucoup d’entre nous font déjà beaucoup d’efforts. Lorsque ce n’est jamais assez cela peut vite décourager.
Il faut aussi se dire que pour certains l’écologie a un prix, que nous ne sommes pas toujours en capacité de payer surtout au vu de la période actuelle.
Personne n’est parfait, et nous nous sentons déjà suffisamment jugées en tant que femme, en tant qu’épouse, en tant que mère sans avoir l’impression d’être une horrible personne si nous sortons une bouteille en plastique lors d’un pique-nique.
Il faut aussi avouer que les personnes qui se sentent coupables ne sont pas toujours celles qui sont le plus concernées.
Plutôt que cette compétition stérile, l’écologie gagne à être connue pour son côté pratique. Souvent, une fois le changement adopté, le fait d’être dans une démarche écologique fait gagner du temps.
Beaucoup de petits gestes sont possibles alors que finalement, nous ne le savions même pas. Je ne veux pas parler d’éteindre la lumière ou de ne pas laisser couler l’eau (tout le monde sait ça désormais, non ?) . Mais par exemple les emballages réutilisables, les bougies écologiques ou ce genre de choses dont nous n’avons finalement pas toujours conscience.
Le moyen de faire évoluer les personnes sur l’écologie est le partage : le partage d’expérience de bonnes pratiques et d’outils. Un partage simple qui ne rajoute pas de la charge mentale ou du stress.
Il est inutile de descendre les autres ou de se vanter pour montrer que l’on fait mieux. Ce type de comportement est souvent très désagréable pour autrui.
Alors que faire si un de nos proches est dans cette dynamique ?
Parfois, l’explication est inutile, mais si le dialogue ne mène à rien, c’est une bataille qu’il vaut mieux abandonner.
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